Après un bon deux mois de travail acharné,le DVD du périple ECT est maintenant terminé. Ça fait du bien de sortir ça de mon système,c’est moi qui vous le dit!
Pour moi,c’est 17 minutes d’émotions fortes qui se passent en image. Un début léger et enjoué,des montagnes majestueuses,un hiver plutôt difficile suivit du printemps,du Mont Springer et de la débandade en Floride. Le film représente la marche principalement,la vie en forêt et aussi les rencontres que l’on y fait.
Ça tombe à pic puisque ce vendredi et dimanche je serai au gîte du Mont-Albert pour en faire la présentation dans le cadre des festivités du 14ieme festival de marche et du 10ieme anniversaire du SIA-IAT. J’y apporterai aussi des cadres fait à partir des photos prises au Québec et nouveau Brunswick. Le film sera disponible sur YouTube la semaine suivant le festival de marche. Pour obtenir le DVD vous n’avez qu’à faire un don sur le site d’unelonguemarche.ca ou à partir de mon blog.
Voilà déjà deux mois qui se sont écoulé depuis ma dernière entrée sur le blog. J’étais plutôt amoché par ce périple la dernière fois que je vous ai écrit. Peu après avoir mis en ligne mon dernier texte j’ai fait une petite visite au médecin de la clinique soleil,un après midi. Après avoir expliqué mon histoire,elle m’a clairement dit qu’elle ne pouvait pas m’aider puisqu’elle ne connaissait rien à la maladie de Lyme. Elle m’a donc envoyé d’urgence à l’urgence. J’ai pris ça un peu à la légère. J’y suis allé et attendu 1h30 pour me faire trier. Rendu à l’infirmière de triage,j’ai fait demi-tour et me suis dit que j’allais attendre le retour de mon médecin de voyage,parti en vacance pour le reste de la semaine. De toute façon,je ne voulais pas manquer mon 5 à 7 avec mes amis. Une fois à la maison,c’est la secrétaire de la clinique qui me dit que j’étais très très attendu à l’urgence et tous s’inquiétaient de mon absence. Je lui explique donc mon choix et n’y fait pas attention. Quelques minutes plus tard,c’est l’infirmière de l’urgence qui m’appelle pour me dire que le médecin de l’urgence m’attend et qu’il est primordial pour ma santé que je ne traine pas puisqu’il peut y avoir des conséquences très néfaste sur ma santé,voir irréversible. Je suis donc retourné à l’hôpital,croyant que j’allais mourir instantanément,la peur au ventre,les larmes aux yeux.
Après l’autre 1.5 heure de triage,j’ai eu droit à une batterie de test,sur trois jours. C’est passé des prises de sang,échantillons d’urine,scan des poumons,cardiogramme et scan du cerveau pour se rendre à la ponction lombaire. La microbiologiste du coin voulait savoir si le virus de Lyme s’était rendu dans mon système nerveux. Le neurologue a donc pris un échantillon de mon liquide céphalo-rachidien avec une méga grosse aiguille de malade qui laissa un micro trou dans mes tissus humain. Ce micro-trou,selon les hypothèses médicales,laisse s’écouler un peu de liquide et entraine des maux de tête épouvantable. Je retourne à l’hôpital quatre jours après la ponction lombaire pour un « blood patch ». Ils injectent du sang près du trou de la ponction lombaire pour forcer le système à le fermer une bonne fois pour tout. Il faut aussi spécifier que la microbiologiste n’avait pas trouvé de trace de Lyme dans mon liquide de colonne vertébrale et elle m’a donné un autre traitement plus fort que ce que l’hôpital de cap Canaveral m’avait donné,juste au cas où.
Après une quinzaine de jours suivant cet événement,mes symptômes physiques avaient disparus. Je n’avais plus d’étourdissements,maux de tête,fière et autres. Mais mon corps ne s’était pas remis à 100%. Étrangement,dès que je faisais une activité physique ou vivait un petit stress quelconque,mon cœur se débattait comme jamais. Aussi,j’étais incapable de rester concentrer plus d’une demi-heure à la fois et j’avais perdu toute motivation à faire quoi que ce soit. Complètement déprimant et déprimé.
C’est uniquement la semaine dernière nous avons reçu les résultats des tests sanguins. Les laboratoires américains n’ont trouvé aucune trace de Lyme ni autre bactérie dangereuse. C’est sans vraiment grande surprise que je me suis réjoui de la nouvelle. En effet,voilà déjà quelques semaines que mon physique et ma santé mentale sont revenu à la « normal ». Je suis capable de rester concentré par bloc de 4h. J’ai repris partiellement mes entrainements physiques et mon cardio est revenu assez performant. Aujourd’hui je suis motivé et enjoué. Je suis à la recherche d’un emploi\contrat en ingénierie logiciel près d’Ottawa,ma région natale.
Et oui! J’ai décidé de revenir dans la région de la capitale nationale,où dame nature est omniprésente. C’est aussi un retour à la source qui est le parc de la Gatineau. Je revisite mes endroits préférés de sport et plein air et à l’occasion je croise un vieil ami par-ci par-là.
La production d’une présentation,livre et film sont bien plus ardu que prévu. En fait,j’ai de la difficulté à me trouver intéressant et à mettre une motivation autour de cela. Mon père m’a suggéré de mettre tout ça de côté pour l’instant. Laisser le temps de créer une belle perspective. Il a raison,la fin a été tellement brutale et épuisante. Même si cela fait 3 mois que je suis sorti du sentier,je viens tout juste de m’en sortir.
Alors me voici donc de retour dans la civilisation. Frappé d’un choc culturel intense,mon syndrôme de mésadapté social me rentre dedans solide. On dirait que ça fait tellement longtemps que je n’ai pas vu le monde,que j’en veux trop et ça choque. Certains diraient que je suis de retour à l’état brut. À l’époque –avant le grand départ– je n’avais pas la réputation de porter des gants blancs,alors imaginez après un an de marche solitaire en forêt. J’avoue être chanceux d’avoir été accueilli au Québec par Isabelle. Elle m’a fait remarquer,à sa façon,que l’intuition développée en forêt pourrait être réutilisée dans ma vie urbaine. C’est un processus de traduction qui me semble ardu mais possible. Reste à voir si je vais m’en rappeler et l’appliquer.
La ville m’intrigue et me draine à la fois. Sa vie culturelle diversifiée,la proximité et l’abondance m’émerveillent alors qu’un grand vide intérieur et une tension subliminale s’accumulent. À l’inverse,une joie sereine m’envahit lorsque je suis à proximité d’une montagne et d’une rivière,face à l’immensité de la forêt. Aujourd’hui je comprends que l’un ne va pas s’en l’autre tels le Yin et le Yang. Je suis plein d’incertitudes à cet égard:où vais-je m’installer ? Vivre à l’ombre d’immuables montagnes et rêver de la frénésie urbaine ou bien l’inverse. Et pourquoi pas les deux à la fois ? J’ai bien hâte de figurer tout ça.
Incapable de rester en place plus de deux jours à la fois,je voyage entre Gatineau,St-Jérôme et St-Jean-sur-Richelieu au volant de ma voiture. On dirait que voyager me manque et ça m’apaise de voir le paysage passer. C’est comme marcher,mais au lieu de prendre un an pour faire 6000 km,j’ai pris trois semaines.
Ma santé s’est beaucoup améliorée depuis la prise des médicaments prescrits à l’hôpital de Cap Canaveral,mais elle reste encore loin d’être parfaite. Des vagues de fièvre viennent et vont toujours. Elles sont bien moins intenses qu’avant mais il reste qu’elles sont bien là. Je les sens venir lorsque mes ganglions lymphatiques enflent. J’ai aussi une autre « cible » sur le pied qui s’est développée il y a six jours maintenant. Une autre morsure de tique (entourée d’un rond rouge puis d’un rond blanc puis d’un autre rond rouge) s’est transformée et on peut voir ma chair. Bien sûr,ce n’est pas impressionnant certains cas extrêmes qu’on peut voir sur internet,mais tout de même. Ma concentration revient tranquillement au fil du temps mais elle me quitte au reflux des vagues de fièvre.
Je tarde à voir le médecin,j’ai un blocage.
C’est ainsi que la vie va. Je suis toujours en transition et mon look peut en témoigner. Cette semaine j’ai coupé ma moustache!
Voici un texte que j’avais écrit pour un magazine au mois de Mai.
Le texte n’a jamais été publié. Aujourd’hui,je voudrais vous le partager.
“Comment est-ce que ça arrive le désir de la longue randonnée ? Aucune idée,c’est comme ça,c’est tout. Ça grandit en toi,tu ne sais pas trop ce qui se passe,puis un « élément manifeste » ouvre les possibilités. S’ensuit une recherche,un trajet et une planification financière. Finalement tu pousses les volets d’une fenêtre sur le temps et c’est parti.
C’est ce qui s’est passé l’an dernier alors que j’ai décidé d’aller prendre une marche en montagne pour 8 mois,hors saison. Aujourd’hui l’aventure n’est pas terminée et mon trajet a doublé en distance!
Mes recherches mon d’abord fait découvrir le sentier des Appalaches,une distance d’environ 3400km en montagne sur environ 6 mois de marche. C’est un sentier trop populaire pour moi durant l’été,j’ai donc opté pour le faire hors saison et en sens inverse. Mais cela ne satisfait pas mon désir de marcher à partir du Québec. C’est ainsi que le sentier international des Appalaches s’est ajouté à la liste. Je suis donc parti de Cap Gaspé au jour de la fête Nationale en direction du sud avec mon chum Adam qui avait planifié marcher la partie Québécoise du SIA,comme par hasard.
Comment ne pas être comblé devant l’exaltation des paysages,la richesse des rencontres et la simplicité d’une vie dans les bois. D’abord entre mer et montagne en Gaspésie,puis sur les traces de Davy Croquett aux États-Unis. Le sentier est empreint des vestiges historiques marquant la révolution américaine et industrielle. Quelques ruines et lambeaux datant des siècles précédents offre divertissement et éducation. Certains personnages tout dévoués vous raconteront les exploits des parents de nos grands-parents,sauvegardés de bouche à oreille.
Les saisons sont passées,emportant avec eux péripéties et personnages de passage. Puis l’hiver me laissa un corps et un esprit meurtri étant plongé dans une solitude phénoménale dans un décor majestueux. Les questions fondamentales se sont lentement éclaircies et j’ai pu y répondre plus clairement. C’est exactement l’aventure que j’avais besoin pour me sentir libre,vivant et authentique. Un contexte variable,une activité physique intense et modérée à la fois,des rencontres exceptionnelles et une actualisation de ma personnalité. Ce sentier m’a fait voyager physiquement,spirituellement et mentalement au travers du temps.
Aaahhh le temps. On s’imagine assis sur chaise berçante,le regard porté vers l’horizon,humant l’air frais de la montagne ou salin de la mer. Marcher jour après jour au travers des montagnes sans raison,sans horaire. Est-ce donc devenu une réflexion sur le temps? Prendre le temps,faire le temps,voir le temps,donner du temps. Le contexte est complètement hors du commun. Une réflexion basée sur la vie la plus simple possible. Ainsi j’ai fait des comparaisons avec la vie contemporaine « ultra haute vitesse » d’aujourd’hui. Par exemple,je vois mes tâches quotidiennes se défiler et du même coup ce sont les racines des arbres qui passent sous mes pieds. Lorsque je découvre une difficulté journalière,je me souviens des blocs d’arbres tombés sur le sentier. Lorsque je fais une gaffe majeure,je vois les blizzards du mois de février où j’ai vu le soleil uniquement 2 fois. Tout fini par passer. Il s’agit alors d’être alerte aux opportunités et utiliser nos intuitions pour manifester un peu de magie.
Oui,de la magie. Si l’on ne s’attend pas à en manifester ou en subir c’est qu’il y a un problème. La magie d’aujourd’hui est principalement constitué de « coïncidences » pour certains et « d’heureux hasard » pour d’autre. Quelques écrivains l’ont exprimé sous forme de « secret ». Témoignant que l’on peut la manifester ou la recevoir sur demande. La magie est un élément proéminent sur le sentier,elle est partout. Il s’agit de mettre tous nos sens en alerte et profiter des opportunités,observer et s’émerveiller! Au Maine,j’ai toujours voulu qu’un original s’approche assez de mon hamac pour que je puisse le voir. Un matin,il y en a un qui m’a foncé dedans. J’ai surpris un chevreuil alors que Je sentais une présente énergétique non loin. Un colibri GÉANT s’est montré curieux alors que je faisais le plein d’eau. L’hiver le plus extrême en 35 ans s’est abattu en Virginie,Tennessee et Caroline du Nord alors que j’ai rêvé toute ma vie d’une aventure hivernale intense. Une âme sœur célibataire et enceinte demandait réconfort,attention et support pour son accouchement alors que j’avais déjà rêvé l’événement plus jeune. Une femme aventurière s’est vue interpelée par mon projet d’unelonguemarche.ca alors que j’avais besoin d’un coup de main. Une équipe complète de bloggeur s’est jointe à nous peu après. Une opportunité d’entrepreneuriat s’est manifestée alors que j’avais besoin d’argent. J’avais visualisé le scénario avant même mon départ. Étrangement,j’avais visualisé tous ces scénarios avant de les vivre. La vie,c’est magique,c’est exactement comme quand on avait 7 ans,il s’agit d’y croire et de la vivre.
Peut-être alors que c’est mon enfant intérieur qui criait « alerte au rêve »,levant le signal pour partir à l’aventure. Petit devant Dora l’exploratrice,devenu « Indiana Jones » en vieillissant. C’est le sens de l’aventure et de la découverte qui se sont manifestés. Un appel de la magie au travers de mes rêves d’enfants.
La réflexion n’étais pas attendue. J’étais parti prendre une marche en montagne sans attente. Elle s’est construite,définie et redéfinie par elle-même au fil du temps,sans que je m’en sois rendu compte. Bien sûr,j’avais un besoin subconscient. Comparer la vie simpliste et vie contemporaine,définir le temps,prouver la magie et m’épanouir physiquement,spirituellement et mentalement. L’action de prendre une marche n’aura jamais été si bénéfique sur ma santé!”
j’espère que ça vous a plu.
Simon.
Comment est-ce que ça arrive le désir de la longue randonnée ? Aucune idée,c’est comme ça,c’est tout. Ça grandit en toi,tu ne sais pas trop ce qui se passe,puis un « élément manifeste » ouvre les possibilités. S’ensuit une recherche,un trajet et une planification financière. Finalement tu pousses les volets d’une fenêtre sur le temps et c’est parti.
C’est ce qui s’est passé l’an dernier alors que j’ai décidé d’aller prendre une marche en montagne pour 8 mois,hors saison. Aujourd’hui l’aventure n’est pas terminée et mon trajet a doublé en distance!
Mes recherches mon d’abord fait découvrir le sentier des Appalaches,une distance d’environ 3400km en montagne sur environ 6 mois de marche. C’est un sentier trop populaire pour moi durant l’été,j’ai donc opté pour le faire hors saison et en sens inverse. Mais cela ne satisfait pas mon désir de marcher à partir du Québec. C’est ainsi que le sentier international des Appalaches s’est ajouté à la liste. Je suis donc parti de Cap Gaspé au jour de la fête Nationale en direction du sud avec mon chum Adam qui avait planifié marcher la partie Québécoise du SIA,comme par hasard.
Comment ne pas être comblé devant l’exaltation des paysages,la richesse des rencontres et la simplicité d’une vie dans les bois. D’abord entre mer et montagne en Gaspésie,puis sur les traces de Davy Croquett aux États-Unis. Le sentier est empreint des vestiges historiques marquant la révolution américaine et industrielle. Quelques ruines et lambeaux datant des siècles précédents offre divertissement et éducation. Certains personnages tout dévoués vous raconteront les exploits des parents de nos grands-parents,sauvegardés de bouche à oreille.
Les saisons sont passées,emportant avec eux péripéties et personnages de passage. Puis l’hiver me laissa un corps et un esprit meurtri étant plongé dans une solitude phénoménale dans un décor majestueux. Les questions fondamentales se sont lentement éclaircies et j’ai pu y répondre plus clairement. C’est exactement l’aventure que j’avais besoin pour me sentir libre,vivant et authentique. Un contexte variable,une activité physique intense et modérée à la fois,des rencontres exceptionnelles et une actualisation de ma personnalité. Ce sentier m’a fait voyager physiquement,spirituellement et mentalement au travers du temps.
Aaahhh le temps. On s’imagine assis sur chaise berçante,le regard porté vers l’horizon,humant l’air frais de la montagne ou salin de la mer. Marcher jour après jour au travers des montagnes sans raison,sans horaire. Est-ce donc devenu une réflexion sur le temps? Prendre le temps,faire le temps,voir le temps,donner du temps. Le contexte est complètement hors du commun. Une réflexion basée sur la vie la plus simple possible. Ainsi j’ai fait des comparaisons avec la vie contemporaine « ultra haute vitesse » d’aujourd’hui. Par exemple,je vois mes tâches quotidiennes se défiler et du même coup ce sont les racines des arbres qui passent sous mes pieds. Lorsque je découvre une difficulté journalière,je me souviens des blocs d’arbres tombés sur le sentier. Lorsque je fais une gaffe majeure,je vois les blizzards du mois de février où j’ai vu le soleil uniquement 2 fois. Tout fini par passer. Il s’agit alors d’être alerte aux opportunités et utiliser nos intuitions pour manifester un peu de magie.
Oui,de la magie. Si l’on ne s’attend pas à en manifester ou en subir c’est qu’il y a un problème. La magie d’aujourd’hui est principalement constitué de « coïncidences » pour certains et « d’heureux hasard » pour d’autre. Quelques écrivains l’ont exprimé sous forme de « secret ». Témoignant que l’on peut la manifester ou la recevoir sur demande. La magie est un élément proéminent sur le sentier,elle est partout. Il s’agit de mettre tous nos sens en alerte et profiter des opportunités,observer et s’émerveiller! Au Maine,j’ai toujours voulu qu’un original s’approche assez de mon hamac pour que je puisse le voir. Un matin,il y en a un qui m’a foncé dedans. J’ai surpris un chevreuil alors que Je sentais une présente énergétique non loin. Un colibri GÉANT s’est montré curieux alors que je faisais le plein d’eau. L’hiver le plus extrême en 35 ans s’est abattu en Virginie,Tennessee et Caroline du Nord alors que j’ai rêvé toute ma vie d’une aventure hivernale intense. Une âme sœur célibataire et enceinte demandait réconfort,attention et support pour son accouchement alors que j’avais déjà rêvé l’événement plus jeune. Une femme aventurière s’est vue interpelée par mon projet d’unelonguemarche.ca alors que j’avais besoin d’un coup de main. Une équipe complète de bloggeur s’est jointe à nous peu après. Une opportunité d’entrepreneuriat s’est manifestée alors que j’avais besoin d’argent. J’avais visualisé le scénario avant même mon départ. Étrangement,j’avais visualisé tous ces scénarios avant de les vivre. La vie,c’est magique,c’est exactement comme quand on avait 7 ans,il s’agit d’y croire et de la vivre.
Peut-être alors que c’est mon enfant intérieur qui criait « alerte au rêve »,levant le signal pour partir à l’aventure. Petit devant Dora l’exploratrice,devenu « Indiana Jones » en vieillissant. C’est le sens de l’aventure et de la découverte qui se sont manifestés. Un appel de la magie au travers de mes rêves d’enfants.
La réflexion n’étais pas attendue. J’étais parti prendre une marche en montagne sans attente. Elle s’est construite,définie et redéfinie par elle-même au fil du temps,sans que je m’en sois rendu compte. Bien sûr,j’avais un besoin subconscient. Comparer la vie simpliste et vie contemporaine,définir le temps,prouver la magie et m’épanouir physiquement,spirituellement et mentalement. L’action de prendre une marche n’aura jamais été si bénéfique sur ma santé!