À 10 ans,Simon découvrait le “bout du monde”. Un endroit surnomé ainsi en raison d’une longue marche de 15 min au travers un boisé,puis une écurie,pour arriver dans un petit canyon tout près de chez lui. Bien sûr,une petite excursion d’une heure dans ce paysage fantastique pouvait représenter le “bout du monde”pour un enfant. C’est durant ces marches “interminables”qu’un rêve s’est formé. Celui de vivre un peu comme le faisait nos ancêtres,les colons fraîchement débarqués sur le continent il y a plusieurs centaines d’années..
Bientôt,ce fût le début d’une aventure sans fin. Simon découvrit l’adrénaline de l’escalade en montagne et décrocha son premier job d’étudiant:assistant instructeur de planche à neige à l’âge de 15 ans. Un an plus tard il due décliner une offre d’assistant moniteur de parapente étant donné le déaccord de ses parents,responsables de sa sécurité. Ils n’en croyèrent pas leur oreilles lorsqu’à 18 ans,il leur racontait ses exploits de vols planés de quelques heures dans le parc de la Gatineau. Dès lors,il était déjà très talentueux et connaisseur sur son sujet préféré,le plein air.
Le temps s’écoule,les études aux cégeps,les compétitions d’escalade,les études universitaires,les compétitions de babyfoot,le marché du travail,les compétitions de triathlon. La roue de la vie roule à grande vitesse:payer une hypothèque,payer une voiture,rompre avec copines,continuer à payer l’hypothèque.. S’engager dans une carrière.. fonder TriBut triathlon avec de joyeux lurons.
Dans le contexte du ralentissement économique et à nouveau célibataire,son vieux rêve de jeunesse est revenu.
Le moment parfait pour louer la maison et partir prendre une marche est opportun.
Pourquoi pas la côte Est de l’amérique du Nord?
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